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Le blog de Séguié christian

Question forêt tropicale et gestion durable

13 Décembre 2018 , Rédigé par Séguié christian Publié dans #forêt, #écologie, #chartre forestière

J'ai sélectionné ce dossier de presse, car je l'ai trouvé intéressent.

Si moi, je reste fidèle à mon choix des bois locaux d'abord, et que les bois exotiques ne doivent-être utilisés uniquement sur les bois européens n'ont pas les valeurs égalent de dimension et de performance.

Je vous laisse lire l'interview et les commentaires sont là pour lancer ou pas le débat.

Et si la bonne gestion des forêts tropicales était un atout pour la planète ?

Au travers de sa marque repère Fair&Precious, l’Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT) rappelle quelques vérités sur la gestion forestière et s’engage pour une filière du bois tropical durable.

Saviez-vous que la gestion forestière durable protège de la déforestation ?

Quand on parle d’exploitation de la forêt tropicale, nombreux sont ceux qui l’associent à la déforestation. Ils se représentent des milliers d’hectares de forêt vierge rasés, des arbres centenaires brûlés, une nature défigurée pour toujours dans le seul but de créer des terrains agricoles ou de pâturage d’obtenir des terrains.
Pourtant, il existe une différence majeure entre la déforestation et la gestion forestière durable. Robert Hunink, Président de l’ATIBT, explique : « Les consommateurs européens méconnaissent le rôle des gestionnaires forestiers à qui ils attribuent à tort la déforestation tropicale, essentiellement due à l’exploitation « minière » de la fertilité des sols de forêts pour l’agriculture ou le bois de chauffage. A travers la marque Fair&Precious, ils apprendront que les acteurs de notre écosystème ne pillent pas, mais au contraire ne cueillent qu’un ou deux arbres par hectare, sur une même parcelle, tous les trente ans. »

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A ce jour, seules les sociétés certifiées en gestion forestière légale et durable (certifications délivrées par FSC ou PEFC, et contrôlées par des organismes certificateurs tels que Bureau Veritas, SGS Quailfor ou Rainforest Alliance) peuvent bénéficier de la marque Fair&Precious. Outre ces référentiels de certification, ils respectent le code forestier en vigueur dans le pays (après validation des procédures de contrôle et obtention de certifications de légalité). Par ailleurs, leur engagement à être certifiés court sur une durée de cinq années.

Vous ignoriez peut-être que la collecte d’arbres est bien inférieure à l’accroissement naturel des ressources ?

En effet, à l’heure actuelle, la très grande majorité des bois tropicaux provient soit directement de la forêt vierge (sans contrôle des prélèvements), soit de grandes plantations qui remplacent peu à peu les forêts vierges. Dans le premier cas, il s’agit tout simplement de pillage illégal, et dans le second, de monocultures de variétés d'arbres exotiques qui dégradent le sol, menacent la biodiversité et accélèrent le changement climatique.

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Le programme Fair&Precious propose quant à lui une alternative durable : préserver la ressource forestière en récoltant moins que l’accroissement naturel. Les jeunes arbres, ainsi que les arbres semenciers, sont systématiquement laissés sur pied, puisqu’ils contribuent au renouvellement de la ressource.

Force est de constater que les gestionnaires forestiers créent un réel développement économique et social local ?

Contrairement à des nombreux acteurs peu scrupuleux, les adhérents de la marque Fair&Precious s’engagent à oeuvrer en faveur du développement économique et social local, en contribuant à générer des revenus pour les populations et en leur offrant un accès à des services comme l’éducation, les soins médicaux et le logement. La transformation locale est ainsi privilégiée, et des formations aux différents métiers de la forêt et du bois sont mises en place par les concessionnaires membres du réseau. En apportant de l’emploi et des ressources aux populations locales, ils luttent contre l’exode et la concentration urbaine.

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Il faut savoir que la mission des gestionnaires forestiers est également de lutter contre le braconnage ?

Dans sa démarche durable, la marque Fair&Precious a également pour objectif de protéger la faune et la flore, en assurant le maintien de l’espace vital des animaux et en développant des programmes de lutte contre la criminalité faunique et le trafic illicite des produits forestiers. Des programmes de lutte contre le braconnage et de repeuplement des espèces sont mis en place.

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Le bois tropical est le matériau le plus écologique qui soit ?

Aujourd’hui, faute de garantie, le consommateur se détourne la plupart du temps des bois tropicaux pour choisir bien souvent des matériaux au bilan environnemental beaucoup moins performant. Fair&Precious vise à redonner confiance aux utilisateurs de bois tropicaux et à favoriser l’acquisition de produits issus de forêts tropicales gérées durablement. Les performances techniques exceptionnelles des bois tropicaux et leurs propriétés en durabilité sont mises en avant. En effet, ces matériaux sont dotés d’une excellente résistance aux agressions environnantes et ne nécessitent aucun traitement chimique. Les bois tropicaux sont particulièrement utiles et performants dans la réalisation de terrasses, panneaux, menuiseries intérieures et extérieures, constructions navales… L’objectif de Fair&Precious n’est pas pour autant de développer massivement les volumes, compte tenu de son engagement pour la préservation de la ressource, mais bien de permettre à ces bois « précieux » de retrouver leur véritable place sur le marché.

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L’Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT) a été fondée en 1951, à la demande de la Food and Agriculture Organization (FAO) et de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE). Au service de la filière « bois tropicaux », de la forêt jusqu’au consommateur final, l’association joue un rôle moteur dans la mise en oeuvre de projets internationaux dédiés à la gestion durable et responsable des forêts tropicales. Elle se positionne aussi comme l’un des meilleurs référents technique et scientifique de la ressource bois tropical. En 2016, l’ATIBT a connu une augmentation de près de 50% du nombre de ses adhérents, portant son effectif à plus de 140. Aux côtés d’acteurs européens de la filière « bois tropicaux africains », l’ATIBT rassemble des états (république du Congo, république de Côte-d’Ivoire, république centrafricaine), des ONG (à l’image de WWF et la Fondation Prince Albert II) et des grandes entreprises.
Pour plus d’informations : http://www.fair-and-precious.org

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C
À chaque région, pays, l'usage de son bois, c'est vrai que les propos écrits sont engageant, mais il reste le transport et une part de soupçon quand même.<br /> Bonne soirée<br /> @mitiés
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S
Comme en dessous, bon c'est un dossier de presse, on regarde le bon côté, mais c'est bien si ce qui est dit est fait.
V
du mal a croire à leurs discours....et déjà rien que de l'amener vers l'Europe, ce n'est pas très écologiste! bisous Christian. cathy
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S
C'est trop beau, mais pourquoi pas, après oui le transport est très polluant
S
De belles paroles ou plutôt de beaux écrits, mais reste à voir ce que ça donne sur le terrain...
Répondre
S
Oui je suis de ton avis, ils donnent bonne conscience sur le bois exotique, mais je reste pour ma part convaincu que les bois locaux doivent avoir la priorité.