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La porte de la salle du pilier en 40 photos
Je vais vous amener dans la salle du pilier pour beaucoup de monde, mais également pour d'autres la chapelle de Quéribus, comme j'ai pu assister avec une procession d'une secte. C'est selon, et je ne fâcherai personne ici.
J'interviens ici en tant que sous-traitant pour l'entreprise de rénovation de sites anciens Axes-Sites du Soler, une superbe équipe qui a fait un très beau boulot à découvrir en visitant Quéribus.
Réparer la porte, c'est une mission presque impossible à réussir tant les difficultés restent très importante.
Il faut garder deux longueurs dont une est plus que très abîmée et faire en neuf la suite ainsi que mettre un verrou. Si le temps fera l'affaire pour l'équilibre des couleurs, le résultat actuel n'est pas parfait encore plus que l'huile a fait une réaction surprenante en fonçant le bois ancien. Teinte et huile feront de l'autre côté un beau résultat, mais il ne foncera pas comme j'espérais. Enfin bon, je sais qu'après le résultat deviendra bon, le produit étant naturel, rappelons que l'avantage de l'huile de lin est de ne pas faire une surépaisseur.
Autre problème les pentures, elles sont tordues, le redressage dans le feu du ferronnier provoquera que les trous du bois et du fer ne correspondent plus. Des décalages sont là. Petit mais visible. Il faut reboucher les écarts, et pour ici les clous seront en chêne devront-être misent.
Dernier point le verrou, pas un cadeau, gros trou, trop grand en longueur, il m'a bien posé des problèmes. J'ai fait une pose très sécurisée pour qu'il ne soit pas volé facilement. Avec ma méthode, scier la porte sera plus rapide pour la récupération du verrou. Celui-là devrait rester longtemps.
En plus, l'architecte avait demandé des clous et non des boulons. Chaque tête de boulon a été limé pour faire croire à un clou.
Maintenant place aux photos, première partie défaire le bois, le descendre pour l'amener à la voiture direction l'atelier pour un recollage en règle.
La porte ancienne, enfin ce qui reste
La penture pas très droite. On peut voir que la porte a souffert du vent.
un fagot pour un hélico. Trois sur quatre sont ici pour la porte tout en bas.
700 kilos de bois dans les airs.
Le bois sera en bas du château, il faudra que je monte le bois en haut du château.
Vive le sport, plus de 30 kilos sur l'épaule
En haut des escaliers
Remonté et déjà un problème rien ne va une lame à l'autre.
La pose, pas facile surtout si des visiteurs passent malgré les barrières.
Je vais porter ma croix, bon dans la salle de la chapelle pour les uns, c'est logique.
Voici les caches pour refermer les trous dans la porte sur les lames anciennes.
Gros plan sur la tête du boulon pour faire plus clou. La protection étant retirer, le boulon devrait rouiller rapidement.
Sur la porte entre trou a boucher et la tête des boulons limé pour faire clou.
Le donjon avec la porte
De l'intérieur, la porte sera toujours présenté ouverte, elle pourra être fermée mais elle ne le sera que très rarement. La cause, le vent mais aussi elle ne se fermera uniquement de l'intérieur.
Collage sans serre-joint c'est beaucoup plus long, et pour une petite partie un arc en ciel est venu.
De nuit avec la frontale pour unique lumière, même si la lune, pleine lune était là.
De nuit pour ne pas déranger le public.
Chaque cache est fait pour chaque trou à remplir.
Un autre.
Fixation de la dernière lame.
Le sac à dos avec les outils.
Pour la pose du verrou, boulon limé, cache de 3 cm ce sera très sécurisée, des personnes amateurs de bois ont apprécié le travail.
Le verrou a dû être scié, trop long maintenant il ne pourra plus être retiré.
Fixation haute et dur d'être petit en équilibre sur une pierre du château
Pour faire le trou avant de mettre un bouchon en chêne.
Dernier ponçage.
Photo de visiteur du soir et merci ! Pose de l'huile sur la porte
La nuit pour que le moins de personne ne passe salir la porte et s'essuyer sur les pierres
Dernier coup pour la porte la parti neuve a reçu plus de couche pour foncer un peu plus.
Et en bonus, un couchant avec Quéribus et le donjon en premier plan.
Et comme pour tous les traitements des bois la descente de nuit et ce château éclairé est un cadeau.
Précision, traiter les bois la nuit est devenu une obligation, il faut que le bois soit entièrement sec aux premiers visiteurs. Pas question de remplir des barrières pour moi, la nuit c'est mieux pour le site, pour les visiteurs qui payent l'entrée. Et comme on me l'a demandé, aucune heure de nuit ne sera facturé pour ce chantier. Bonne nouvelle aucune retouche n'a dû être réalisée avec la pose de nuit.
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